Le Kung Fu (功夫孩子) séduit de plus en plus de jeunes enfants et de parents. Les spécificités de cette pratique et les conséquences tant physiques que psychologique sur le développement des enfants, ne sont pas à négliger. Sécurité et discipline, l’art martial est une philosophie de vie.
Cet Art Martial fait partie des disciplines qui, à travers le corps, sont également bénéfiques pour l’esprit. Particulièrement formateur sur le plan psychologique, il renforce le corps et l’esprit. Cet aspect entraîne un comportement réflexe également dans la vie courante lors de relation en dehors des rencontres sportives. Le Kung Fu est une école de vie, une philosophie qui aide au développement. Il enseigne la discipline, l’écoute et le respect des règles et d’autrui.
Les enfants peuvent s’adonner à cette activité dès l’âge de 5 ans dans la mesure où ils sont suffisamment grands pour comprendre et suivre les enseignements du professeur et dans le même temps alors qu’ils sont suffisamment petits pour, par exemple, ne pas avoir peur d’apprendre à tomber.
La pratique des premières positions des différents arts martiaux est ensuite une excellente approche de la coordination motrice : avec un professeur compétent, les plus petits acquièrent immédiatement les principes de latéralité corporelle (avant, arrière, droite et gauche). Les différentes positions du kung-fu (le cavalier, le héron, le tigre….) et le style du singe stimulent chez l’enfant la perception du centre de gravité lui permettant ainsi de se déplacer le poids de son corps d’une partie à l’autre du corps, de prendre conscience de sa propre force de mouvement, d’apprendre à sauter, chuter, se baisser et lancer un coup en le maîtrisant en l’adressant à l’adversaire sans lui faire mal.
Dans la pratique, le plus grand respect des règles est par ailleurs observé . C’est pourquoi cette activité peut être conseillée pour les enfants indisciplinés ou ayant de mal à canaliser leur énergie. Pendant la leçon, l’enfant apprend à modérer son comportement, à se contrôler et se concentrer pour penser à ses gestes.
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