Les origines du Mizong Quan (迷蹤拳) sont difficiles à établir à cause des très nombreuses légendes, certaines le faisant remonter à la dynastie Song (X° – XIII° siècles) et même aux dynasties Sui et Tang (VII° – X° siècle). Elles ont pourtant toutes en commun un personnage nommé Yanqing et se rattachent d’une façon ou d’une autre au monastère de Shaolin.
Les premières traces écrites fiables remontent au XVIII° siècle pour évoquer un certain Sun Tong , célèbre pour ses techniques de jambe. Originaire du ShangDong, il s’installa dans le comté de CangXian, où il eu de nombreux élèves parmi lesquels Chen Wanshan et Huo Xuwu. Chen Wanshan créa l’institut de Wushu à Nanqing, dont il fut l’instructeur principal. Son fils Chen Yushan et son meilleur élève, Liu Whencen, prirent la relève. Un autre élève, Lui Zhenshan fut nommé directeur de l’institut de Kungfu du comté de Wanxian dans le Sichuan, où il eu de très nombreux élèves. Huo Xuwu transmit son savoir à son unique fils, Huo Endi, qui fonda une société très renommée de garde du corps escortant les caravanes. Le maître le plus célèbre de Mizong quan est problement Huo Yuanjia, le dernier des quatres fils de Huo Endi, que son père avait écarté de l’enseignement martial à cause de sa faible constitution. C’est pourtant lui, qui par sa persévérance et son talent devint le successeur officiel de la tradition familiale (8° génération).
Le Mizong a pour particularité de déstabiliser l’adversaire par des déplacements rapides et très variés : alternance de pas longs et courts, de pas de recul et de nombreux changements de direction. Les techniques de mains sont adaptées à ces changements de distances et de directions en pouvant frapper de tous les côtés. Le terme même de Mizong Quan peut se traduire par « style du labyrinthe » , mais une traduction plus littérale serait « Style de la trace perdue ».
.
.
|